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Économie

Mines : l’État sécurise sa part et ses revenus

Conseil des ministres au Gabon

Le Conseil des ministres présidé par Brice Clotaire Oligui Nguema, jeudi dernier, a décidé, pour l’avenir économique du Gabon, d'instaurer une prise de participation obligatoire de l’État, d’au moins 10 %, au capital de toute nouvelle société minière opérant sur le territoire national. Cette mesure permettra à l’État de devenir un acteur à part entière de l’exploitation des ressources minières.

Au-delà du symbole de souveraineté, cette prise de participation garantit une meilleure captation de la valeur créée. Elle permet surtout de renforcer la redevabilité des opérateurs, sécuriser des revenus durables, mieux contrôler des secteurs stratégiques et contribuer directement au renflouement des caisses publiques. Les dividendes attendus, combinés à une gouvernance plus équilibrée, offrent à l’État des marges de manoeuvre accrues pour financer les politiques publiques et soutenir le développement du pays.

Dans le même esprit de rigueur et de transparence, le chef de l’État a exigé, dans le cadre des échanges avec le FMI, la publication intégrale de toutes les conventions minières ainsi que l’audit exhaustif de celles conclues entre 2010 et 2024. Une démarche destinée à assainir le secteur et à corriger les déséquilibres hérités du passé.

Le Conseil a également réaffirmé la gabonisation des activités stratégiques, notamment à travers un plan de reprise progressive du secteur de la revente du ciment, largement dominé par des non-nationaux. À travers ces décisions (la réappropriation par l’État du secteur des jeux de hasard via un opérateur public a aussi été évoquée), le gouvernement affirme une ligne claire : souveraineté économique, maîtrise des ressources et redistribution équitable au bénéfice des Gabonais.

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