Les dirigeants de Moov Africa Gabon Telecom et d’Airtel Gabon ont évoqué, hier à Libreville, avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), l’introduction prochaine de la 5G au Gabon. La rencontre, présidée par Célestin Kadjidja, président de cette institution, s’inscrit dans la dynamique impulsée par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, déterminé à accélérer la digitalisation du pays.
En effet, cette initiative fait suite à une séance de travail accordée, avant-hier, par le président de la République aux acteurs du secteur des télécommunications. Pour Jorio Zouheir, directeur général de Moov Africa Gabon Télécom, le marché gabonais est désormais mûr pour franchir ce cap.
'' Nous avons, avec le président de l'Arcep, parlé de la 5G. Car nous sommes arrivés à un niveau qui nous permet d’y réfléchir sérieusement '', a-t-il indiqué.
Selon lui, la 5G offrira aux usagers des débits nettement supérieurs, mais aussi des solutions adaptées aux entreprises, notamment dans les secteurs forestier, minier et bien au-delà, tout en permettant d’apporter le très haut débit dans les zones où la fibre optique reste difficile d’accès.
De son côté, Thomas Herbert Gutjhar, directeur général d’Airtel Gabon, s’est félicité d’une rencontre ''positive'', estimant qu’elle permettra à l’ensemble des parties prenantes d’avancer ensemble vers la mise en oeuvre effective de cette technologie.
La principale contrainte demeure toutefois l’insuffisance de la desserte en fibre optique, notamment en milieu interurbain et dans les provinces, selon Jorio Zouheir. Un défi que le ministère de l’Économie entend bien relever grâce à des dispositions déjà engagées, a-t-il souligné au passage.
À noter enfin que l’accès à la 5G, dont la mise en oeuvre devra durer deux ans, nécessitera d'avoir un smartphone compatible avec cette technologie pour pouvoir en profiter.
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