Tel un feu qui couve sous la cendre, la grève qui menace le secteur éducatif depuis quelques jours pourrait être effective dès demain. Joint au téléphone hier matin, c'est ce que nous a fait savoir le secrétaire général par intérim du Syndicat de l'éducation nationale (Sena), Magloire Memiaga.
“Dès demain (aujourd'hui, ndlr) dans l'après-midi, nous nous réunirons à l'école Martine- Oulabou, avec tous nos collègues pour faire le point, vu que du côté du gouvernement rien n'a bougé malgré la grève d'avertissement de trois jours. Et si rien n'évolue entre-temps, nous nous verrons dans l'obligation d'enclencher, dès mardi 16 décembre, avec le Syndicat de l'enseignement technique et professionnel, une grève générale illimitée à travers l'ensemble du territoire national”, a confié M. Memiaga. Leurs collègues du collectif SOS Éducation, notamment ceux du lycée Raymond-Bouka sis à Mindoubé, et ceux de la province de l'Ogooué-Ivindo, promettent d'emboîter le pas aujourd'hui, a-t-on appris.
“Lundi 15 décembre, c'est le collectif de Raymond-Bouka qui va entrer en grève, étant donné que notre préavis déposé au bureau du proviseur courait jusqu'à vendredi dernier. Pour le reste du collectif SOS Éducation, on aura une assemblée générale le mercredi 17 décembre pour décider de la suite”, a annoncé Célestin Engouma, membre du collectif du lycée Raymond- Bouka.
Ainsi, les syndicats à l'origine de cette menace augmentent d'un cran leur pression.
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