À l’issue de la reprise des élections législatives et sénatoriales organisées samedi dernier dans trois circonscriptions réparties entre l’Estuaire, la Ngounié et le Woleu- Ntem, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a rendu publics les résultats provisoires.
Pour le second tour des législatives dans le 2e siège du département du Komo-Kango, Vincent de Paul Mouidi, candidat de l’Union pour la République (UPR), s’est imposé avec 63,23% des suffrages. Il devance ainsi le représentant du Parti démocratique gabonais (PDG), Jean Blaise Ipedissy, qui n’a recueilli que 638 voix, soit 36,77 %. Sur 4 690 inscrits, seuls 1 807 électeurs se sont déplacés, dont 72 bulletins blancs ou nuls, pour un taux de participation de 38,53 %. Avec 1 097 voix, l’UPR décroche donc sans difficulté ce siège.
Dans le département de Ndolou et la commune de Mandji, où se déroulaient pour la troisième fois les sénatoriales, les 34 grands électeurs ont une nouvelle fois voté… pour reproduire exactement le même résultat : 17 voix chacun pour Jean Koumbi Guiyedi du PDG et Maryse Mariane Matsanga Mayila de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB). Ce troisième parfait équilibre (50 % – 50 %) prolonge l’impasse, aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue. Le ministre de l’Intérieur a indiqué que “la détermination des élus sera effectuée ultérieurement”, laissant ouverte la suite de la procédure.
Dans le département de l’Okano, un seul candidat de l’UDB était en lice. Sur 23 grands électeurs, 18 ont voté, dont un bulletin blanc ou nul, fixant la participation à 78,26 %. Sans concurrence, Jean Nze Nguema est donc élu sénateur.
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