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Société & Culture

Taxe forfaitaire d'habitation : ce qui va changer en 2026

SEEG

L'instauration dès 2026 de la nouvelle taxe forfaitaire d’habitation plonge de nombreux compatriotes dans l'incertitude. Si le gouvernement, s'appuyant sur les orientations du chef de l’État relatives à l’élargissement de l’assiette fiscale, veut générer plus de revenus pour le financement de projets prioritaires, pour les usagers, particulièrement les locataires, celle-ci constitue une charge supplémentaire dans les dépenses mensuelles.

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, cette taxe est applicable à l’ensemble des logements, résidentiels comme professionnels, selon une classification fondée sur les zones et caractéristiques géographiques. De plus, précise le texte, "cette taxe fera l’objet d’un prélèvement mensuel adossé à la facturation d’électricité, la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) étant retenue comme opérateur de collecte. Les zones rurales seront exemptées pour la première phase. L’entrée en vigueur est prévue en 2026, conformément au pacte fiscal républicain visant à renforcer l’équité contributive et à garantir les moyens nécessaires à la politique nationale de relance. Le rendement attendu de ce prélèvement est d’environ 2,8 milliards de FCFA".

À l’instar des autres taxes, celle-ci aura donc un impact significatif pour les ménages. Si en 2018, avec l'adoption et l'application d'un dispositif de même nature qu'abroge, ipso facto, le nouveau, le gouvernement ayant plafonné son taux à 2 %, d’aucuns se demandent à quel taux cette dernière sera fixée. D'après les prévisions de l'État, cette ressource contribuera à consolider les finances publiques, tout en soutenant la mise en oeuvre des priorités de l’État en matière d’infrastructures, de services publics et de développement économique.

Contactés, les services du ministère de l'Économie et des Finances, en charge de gérer ce dossier, n'ont pas souhaité communiquer, les détails de son application. Toutefois, par ce nouveau mécanisme, les autorités entendent moderniser le système contributif, renforcer la justice fiscale et mieux répartir l’effort national dans la perspective d’une relance durable.

Dès 2026 donc, le gouvernement va prôner la "rupture" budgétaire qui vise à corriger les fuites fiscales et les exonérations non justifiées. C'est ainsi que la loi de finances prévoit une taxe sur les lubrifiants/ produits chimiques importés (500 FCFA/litre), une nouvelle contribution sur les factures d'électricité (9 % HT), une taxe d'accise de 5 % sur les télécommunications, et cette nouvelle Taxe d'habitation (TH) pour les ménages, tout en modernisant le système fiscal pour lutter contre la fraude et augmenter les recettes.

C'est dire le changement qui sera opéré dans les foyers en 2026.

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