Ce rendez-vous, à l'intention principalement des avocats généraux, substituts généraux et procureurs de la République de Libreville, de Ntoum et de Lambaréné, vise à répondre à des préoccupations croissantes concernant les écarts observés dans les pratiques judiciaires. La conférence a été ouverte par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout.
Dans son discours, il a souligné l'importance pour les magistrats de se retrouver afin d'échanger sur les enjeux actuels et d'examiner les critiques qui pèsent sur leur corps professionnel.
" Cette rencontre a pour objectif d'amener les participants à s'approprier les bonnes pratiques judiciaires ", a-t-il déclaré. Eddy Minang, procureur général de la Cour d'appel judiciaire de Libreville, a précisé que cette initiative vise à renforcer les capacités des magistrats, améliorer le traitement des procédures et garantir le respect des principes éthiques et déontologiques.
Au cours de la première journée, plusieurs thèmes ont été abordés par des intervenants spécialisés. Parmi eux, François de Sales Aubin a animé une session sur le rituel judiciaire, tandis que Jean-Claude Bibang-Bi-Ndong a traité des exceptions et incidents de procédure à l'audience. Juste-Basile Lessa a, pour sa part, exposé sur la matière communicable.
Aujourd'hui, pour la dernière journée, les participants pourront approfondir leurs connaissances sur divers sujets. Me Bertrand Homa Moussavou va communiquer sur le respect des droits de la défense en matière pénale, tandis qu'Eddy Minang le fera relativement aux mesures alternatives à la détention préventive.
Cette conférence représente une étape significative vers l'amélioration des pratiques judiciaires au Gabon, en favorisant un dialogue constructif entre les différents acteurs du système judiciaire.
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