Barrages du Mondial-2026 ( Nigeria-Gabon : 4-1 ) : des erreurs de coaching qui font couler les Panthères

Ce qu'il s'est passé hier soir au Complexe sportif Prince Héritier Moulay El Hassan de Rabat prouve à suffisance que le Gabon, malgré Pierre-Emerick Aubameyang, Mario Lemina, Denis Bouanga ou Didier Ibrahim Ndong, reste une équipe bien moyenne au niveau continental.

Thierry Mouyouma, le sélectionneur des Panthères, qui avait promis de briser le plafond de verre, c'est-à-dire battre un cador du football africain, a par contre plombé son équipe avec des changements inexpliqués et inexplicables.

Personne n'a en effet compris pourquoi TM a désarticulé son milieu de terrain en sortant Ndong et Biyogo Poko. Ni pourquoi avoir fait entrer Bryan Meyo et  Noha Lemina pour les sortir tous les deux une quinzaine de minutes après. Des changements qui montrent à su sance les lacunes d'un coach sans solutions. En réalité, l'homme est venu, par ses changements hasardeux, déstabiliser son équipe, qui, au nish a coulé face à une équipe nigériane pourtant pas dangereuse.

Et ce qu'il s'est passé hier risque, si l'on n'y prend pas garde, de se reproduire lors de la CAN. Car au Maroc, nous a ronterons le Cameroun et la Côte d'Ivoire, deux autres cadors du football africain.

Personne n'a non plus compris pourquoi TM a laissé sur le terrain Aubameyang et Bouanga, impuissants tout au long de la partie. Pendant ce temps, Eric Chelle, le coach malien, n'a pas hésité à sortir Ademola Lookman et Samuel Chukwueze.

Comment expliquer qu'à 1-1, grâce à l'égalisation de Mario Lemina, les Panthères puissent aussi facilement couler en quelques minutes ?

Tout simplement parce que Mouyouma et ses joueurs n'ont pas été à la hauteur comme d'habitude, face à des grands d'Afrique. Akor Adams, Ejuke Chidera et Victor Osimhen (par deux fois), les buteurs, ont été les bourreaux des Gabonais.

Avec cette lourde défaite, Mouyouma va en n redescendre sur terre et comprendre que le haut niveau a des exigences. Il doit même se remettre en cause.