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Politique

Élection présidentielle : le compte à rebours est lancé pour le 12 avril 2025

Une file d'attente, lors des élections générales en province.

Une file d'attente, lors des élections générales en province. © DR

Attendue avec impatience par une frange de l’échiquier politique, la date de l’élection présidentielle a enfin été révélée : le 12 avril 2025. Cette annonce, faite mercredi lors d'un Conseil des ministres, cloue le bec aux spéculations sur l'avenir politique du pays, en particulier pour ceux qui se montrent "hostiles" au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). 

Le communiqué du Conseil des ministres souligne que le collège électoral sera convoqué le samedi 12 avril, et que le scrutin se déroulera entre 7 heures et 18 heures, conforme à la réglementation en vigueur. Ce décret met un terme à la période d'exception politique, qui devrait s'achever bien avant août, comme l'indiquait le calendrier des autorités actuelles. Pour les observateurs aguerris, cette décision n’est pas une surprise ; elle découle d'une volonté manifeste du général-président, Brice Clotaire Oligui Nguema, de sortir rapidement de la Transition.

Le plan de la Transition, qui a vu la rédaction d'une nouvelle Constitution, son adoption par référendum, ainsi que la révision du Code électoral, s'achemine désormais vers une phase cruciale : l'établissement d’un calendrier électoral. Avec cette annonce, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, devrait bientôt communiquer les détails sur le début et la fin de la campagne électorale, ajoutant une dimension d'urgence à la situation politique actuelle.

Cette échéance imminente ne manquera pas d'embraser le landerneau politique. Les états-majors des partis se préparent déjà à affûter leurs armes. Qui soutiendra Brice Clotaire Oligui Nguema s'il se porte candidat ? Qui se dressera contre lui ? Parmi les figures de l’opposition, le quatuor formé par Pierre-Claver Maganga Moussavou, Ali Akbar Onanga Y'Obegue, Albert Ondo Ossa et Alain-Claude Billie-By-Nze se démarque comme un pôle de résistance au régime en place. Ils sont suivis de près par Vincent Moulengui Boukossou de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR), qui, malgré les rivalités, affirment leur détermination à contester le pouvoir.

Les candidats potentiels à cette présidentielle devraient très bientôt se faire connaître. Cependant, un relèvement de la caution électorale, désormais fixée à 30 millions de FCFA, pourrait dissuader certains prétendants moins sérieux, traditionnellement soutenus par le pouvoir en place. Ce changement de règles pourrait bien redéfinir le paysage politique, en limitant la participation à des candidats plus engagés. Ainsi, avec cette annonce, le pays se prépare à une échéance qui pourrait redessiner son avenir politique. La dynamique des prochaines semaines sera primordiale, tant pour les soutiens de la Transition que pour les opposants.

Le 12 avril 2025 se profile comme une date historique, et l’effervescence qui l’entoure promet une campagne électorale riche en rebondissements. La transition politique, après une longue attente, semble enfin prendre forme, mais les défis qui l’accompagnent sont loin d’être résolus. Reste à voir qui parviendra à convaincre les électeurs dans ce nouveau paysage électoral.
 

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