Dépravation des moeurs : l'impact négatif des réseaux sociaux

Bondée des gens, la salle polyvalente du Lycée d'application Nelson Mandela a servi de cadre, jeudi, au lancement d'une campagne de sensibilisation sous le thème : "La dépravation des moeurs et l'impact négatif des réseaux sociaux".

L'initiative est d'un groupe d'éducateurs sociaux : représentants d’association, ONG, psychologues, enseignants et coach qui oeuvrent dans la préservation des valeurs et les bonnes moeurs auprès de la jeunesse gabonaise.

"Il nous a été rapporté que des cas de prostitution sont enregistrés au sein de nos établissements et cela montre à quel point les jeunes sont de plus en plus dépravés, en plus précocement. En tant qu'éducateurs, nous sommes tenus d'amener les jeunes à se réapproprier les bonnes moeurs, à changer de vie", a déclaré Charlène Angèle Bikene Mba Andzaghe-Mvé, coordonnatrice de l'ONG Mifep.

En effet, les réseaux sociaux deviennent le champ de toutes les dérives. Car il ne se passe pas un jour sans que des vidéos relayées par des internautes ne montrent des jeunes se trémoussant, dénudés ou se faisant tripoter au sein des établissements scolaires. Présentant ainsi une jeunesse en perdition, qu'il faut sauver.

"Les jeunes se doivent d’être responsables dans les contenus qu'ils publient sur les réseaux sociaux, car ces contenus les poursuivront aussi bien dans leur vie conjugale que professionnelle. Imaginez le traumatisme des parents qui tombent sur ce que leurs enfants font ou regardent en naviguant sur internet ?", s'est indignée Mirabelle Jolie Medza Ondo, Miss Tourisme 2024 et coach Miss in uence 2026.