L'un des procès impliquant Sylvia Aimée Marie Valentin Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin, s'ouvre le lundi 10 novembre prochain à Libreville, à la faveur d'une session criminelle spéciale. Dans cette perspective, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des Droits humains, Séraphin Akure-Davain a convoqué, hier, pour une séance de travail, plusieurs maillons du corpus judiciaire.
On citera le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature, Jean-Jacques Oyono, le secrétaire général adjoint de la Chancellerie, Arlette Ntsame-Mermoz, l'inspecteur général des services judiciaires, Apollinaire Ondo Mve, le procureur général près la Cour d'appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, le Premier président de la Cour d'appel de Libreville, Nancy Engandzas, le président de la Cour criminelle spécialisée, Maixent Essa Assoumou, et le bâtonnier de l'Ordre des avocats du Gabon, Me Raymond Obame Sima.
But de ce huis clos : faire le point des préparatifs de cette importante audience. Histoire de s'assurer, à raison d'ailleurs, que toutes les dispositions en matière de procédures sont prises, et que les conditions matérielles et sécuritaires sont réunies.
" Il est important de prendre toutes les garanties nécessaires, car ce procès sera très suivi et très médiatisé. Il s'agissait donc de faire le tour de la question, de vérifier que tout est mis en place pour que cette audience spécialisée se passe bien. Je sors de là satisfait, et puis vous garantir que le procès qui s'ouvre lundi prochain se déroulera dans de bonnes conditions, que le droit sera lu et que la justice rendue en toute transparence ", a confié le garde des Sceaux, Séraphin Akure-Davain.
À la question de savoir si les deux principaux incriminés seront présents à l'ouverture de l'audience criminelle, il a répondu que la loi, le cas échéant, prévoit des procédures. Mais que le procès aura bel et bien lieu.
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