Autonomisation des jeunes : pour un véritable impact sur le social

En remettant des motos tricycles à des jeunes des quartiers sous-intégrés, le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema leur a demandé de s'engager dans l'entrepreneuriat et de lutter contre la consommation des drogues qui sont un fléau pour la jeunesse gabonaise. La remise de tricycles aux personnes à mobilité réduite avait pour objectif de leur montrer que les autorités gabonaises n'avaient aucune intention de les abandonner.

Ces deux cérémonies ont donc pour point commun la volonté du numéro un gabonais d'apporter des solutions aux préoccupations de toutes les couches de la population. Les motos tricycles sont un signe d'autonomisation pour de nombreux jeunes et le souci de les intégrer à la construction d'une croissance économique. Les tricycles participent à la volonté de voir les personnes à mobilité réduite de jouir de cette facilité de se déplacer. Certains éprouvant les pires difficultés lorsqu'il leur faut trouver un transport en commun, notamment.

Maintenant que le président de la Transition a remis aux jeunes et aux personnes à mobilité réduite les moyens de travailler et de se déplacer, il faut que les différents ministères et les directions concernés prennent le relais. Les jeunes ont besoin d'être accompagnés pour réussir dans ce nouveau business. Entre la maintenance de ces outils et la gestion des revenus générés, beaucoup pourraient se perdre.

Les Affaires sociales pourraient signer des partenariats avec des ateliers pour permettre à ces personnes qui ont reçu des tricycles de les réparer à moindres frais. Beaucoup n'ayant pas les moyens d'assumer de grosses réfections. Avec toutes ces bonnes nouvelles, il est évident que les autres provinces attendent impatiemment leur tour. Car si des jeunes Librevillois peuvent traîner les pieds pour acquérir ces motos, ceux de l'intérieur ne devraient pas faire la fine bouche.