Autonomisation des femmes du Ntem : un projet prometteur pour les jeunes filles-mères et les veuves

Dans un contexte où la pauvreté touche particulièrement les femmes, le projet lancé par l'ONG Centre d'études et d'appui au développement local (CEAD) au sein du département du Ntem représente une lueur d’espoir pour les jeunes filles-mères et les veuves. Le 3 janvier dernier, la cérémonie de lancement a rassemblé des acteurs clés, dont le colonel Samuel Minko Nguema, délégué spécial du Conseil départemental, et Mme Ada, cheffe du secteur agricole à Bitam. Cette initiative, soutenue financièrement par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), offre 13 hectares de terres pour la culture de la banane et 7 hectares pour le manioc, permettant ainsi aux bénéficiaires de prendre leur avenir en main.

Le secrétaire général de l'ONG CEAD, Ariole Meye Me Ndong, a souligné l'importance de ce projet qui s'étendra sur trois ans, spécifiquement dans le village d'Awoua. Le projet vise non seulement à améliorer les conditions de vie des femmes vulnérables, mais également à les intégrer activement dans le processus de développement local. Les équipements agricoles remis lors de la cérémonie constituent un atout majeur pour la réussite des cultures.

Agnès Medzo, porte-parole des bénéficiaires, a exprimé sa gratitude envers l'ONG CEAD et son partenaire, promettant un engagement total dans l'exploitation des terres attribuées. Elle a souligné l'importance de ce projet, après une longue attente de promesses non tenues par d'autres acteurs, et a affirmé que les femmes seraient actives dans les plantations.

Ce projet agricole représente une véritable opportunité pour les jeunes filles-mères et les veuves du Ntem, leur offrant les moyens de subvenir à leurs besoins et de construire un avenir meilleur pour elles-mêmes et leurs familles. En investissant dans l’autonomisation des femmes, la CEAD et l'OIF ouvrent la voie à un changement durable et significatif dans la région.