Estuaire/Résultats provisoires : l'UDB en maître dans la capitale

Conformément à l’article 21 du Code électoral, la Commission provinciale électorale de l’Estuaire a procédé à la centralisation et à la vérification des procès-verbaux transmis par les commissions locales. Ce matin, les résultats provisoires ont été proclamés par son président, Jean Gaspard Mintsa Mi Ondo.

Et, la tendance générale donne l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) largement en tête dans la province. Le parti domine la plupart des arrondissements de Libreville (2ᵉ, 3ᵉ, 4ᵉ, 5ᵉ et 6ᵉ) avec des scores dépassant souvent 60 % des voix, et s’impose aussi à Owendo, Ntoum et dans plusieurs communes.

Ainsi, au 2ᵉ arrondissement de Libreville, Aurélie Ntoutoume (UDB) remporte le premier siège avec 60,15 % des suffrages, contre 39,85 % pour Max Gabriel Ayi Assoumou du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Au 2ᵉ siège du 3ᵉ arrondissement, Justin Rodrigue Mbadangoye (UDB) l’emporte face à Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, candidat indépendant, avec 61,90 % des voix.

Le Parti démocratique gabonais (PDG), bien que minoritaire, reste présent. Jeanne Mbagou s’impose dans le 2ᵉ arrondissement d’Owendo avec 52,92 % face à Hugues Régis Mayombo (UDB). Même constat au Komo-Océan, où Jean Emmanuel Ndoutoume (PDG) devance Huguette Blanche Abodo Yombiyeni (UDB) avec 54,87 % des suffrages.

Les indépendants confirment aussi leur percée dans la capitale. À Akanda, Lawson James David Nkoma s’adjuge le siège du 1ᵉʳ arrondissement avec 61,49 %, battant Luck Harley Ondias Souna (UDB). À Ntoum, Charles Oliva Mondjo obtient 68,75 % et devance Alfred Gervais Nziengui (UDB).
Enfin, l’Union nationale (UN) reste en lice grâce à Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, victorieux dans le 2ᵉ arrondissement d’Akanda avec 63,78 % contre Pascal Franck Nze Ndong (UDB).

Si l’UDB règne presque sans partage sur la capitale, le taux de participation continue de chuter. Il oscille entre 10 % et 28 %, signe d’un faible engouement électoral malgré les enjeux du scrutin.

À préciser que ces résultats restent provisoires et devront être validés par la Commission nationale électorale et la Cour constitutionnelle, seules habilitées à proclamer les résultats définitifs.