Aller au contenu principal
Société & Culture

Libreville : la dégradation des routes, un calvaire pour les usagers

Les véhicules à la peine sur le linéaire échangeur Nzeng Ayong-rond-point Nzeng Ayong. © L'union

Des trous béants par-ci, la couche de roulement du bitume découpée, défoncée en plusieurs endroits par-là, canalisations détruites ou bouchées ailleurs. Voilà le quotidien des automobilistes et usagers de la route à Libreville. Ce constat accablant évoque davantage un pays en guerre qu'une capitale d'un État en paix. La dégradation des voies de circulation semble être le résultat d'un manque d'entretien chronique, laissant les usagers confrontés à un véritable calvaire.

Les routes, autrefois fréquentables, ont vu leur revêtement s'effriter inexorablement, rendant la conduite d'une voiture de plus en plus périlleuse. Sur des axes comme celui reliant le Poste d'Akébé à la Station-service de Cosmopark, les témoins rapportent que des jeunes tentent de boucher les nids-de-poule avec des cailloux, en échange de quelques pièces. Malheureusement, cette solution bricolée ne fait qu'aggraver la situation, causant davantage de dommages aux pneus des véhicules. Un chauffeur de taxi n'hésite pas à témoigner : "En plus du mauvais état de la chaussée, les cailloux que ces jeunes mettent pour boucher ces trous-là nous détruisent les pneus."

Les difficultés ne s'arrêtent pas là. Le tronçon du Rond-point d'Awendje au Carrefour B2 est tout aussi problématique. Les automobilistes doivent naviguer à travers des trous disséminés sur la chaussée, mettant à l'épreuve leur patience et leur concentration. Dans cette zone, le trafic s'accroît chaque jour, et les embouteillages deviennent une réalité quotidienne, même les jours fériés. Les conducteurs se retrouvent parfois coincés dans des files d'attente interminables, avec des déplacements qui s'apparentent à une course d'obstacles.

Pourtant, un rayon d'espoir semble poindre à l'horizon. Récemment, des engins de chantier et des ouvriers ont été observés en train de travailler sur certaines de ces voies dégradées. Les riverains commencent à rêver d'une réhabilitation tant attendue, bien que cela implique la suspension temporaire de la circulation et l'ouverture d'itinéraires alternatifs. La situation actuelle, bien que difficile, pourrait donc connaître une amélioration.

Il est impératif que les autorités prennent conscience des enjeux liés à l'état des routes et mettent en place un plan d'action efficace pour garantir la sécurité et le confort des usagers. La route vers une Libreville mieux entretenue est encore longue, mais chaque effort compte. En attendant, les automobilistes continuent de naviguer à travers cet enfer routier, espérant des jours meilleurs.

random pub

Carnet Rose L'Union
Réalisez votre PressBook
Chaine WhatsApp L'Union
Logo