Sous réserve d'autres validations du ministère de l'Intérieur, Ensemble pour le Gabon (EPG) compte officiellement dix-neuf (19) candidats aux législatives et onze (11) listes aux locales. Le parti les a présentés samedi 13 septembre dans les locaux de AGL, ex-Gabon Mining.
De fait, EPG entend axer sa campagne électorale autour de la "vérité" et du rejet de toute ''continuité déguisée". ''En acceptant de porter les couleurs de notre parti, vous avez fait le choix de la vraie rupture, afin d'offrir à notre pays une trajectoire différente et de meilleures perspectives'', a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nze, président d'EPG.
Avant d'appeler l'ensemble des porte-étendards à défendre les aspirations des Gabonais face à un pouvoir qu'il accuse de "concentrer les richesses". ''On nous a promis que tout irait pour le mieux. Qu'est-ce que nous constatons ? C'est toujours les mêmes noms, aux mêmes fonctions'', a-t-il lancé.
Les '' éléments de langage '' d'EPG appellent à dénoncer l’endettement massif du pays, la corruption généralisée et à interpeller les électeurs sur les contradictions des alliances politiques Union démocratique des bâtisseurs (UDB)/ Parti démocratique gabonais (PDG).
La jeunesse, frappée par le chômage et des formations inadaptées, est aussi au coeur de la rhétorique de campagne. Bilie-By-Nze plaidant pour une refonte du système éducatif, la création de filières techniques et agricoles. ''Être candidat EPG à la députation, c'est pour porter la voix du peuple, la voix des quartiers, la voix des jeunes'', a-t-il insisté.
Tout en regrettant que cette élection ressemble à celles d'avant sans véritable pluralisme avec des alliances qui brouillent les repères politiques. "La campagne électorale qui s'annonce aurait dû être un vrai moment de démocratie. Elle aurait dû être une campagne très intense avec de vrais débats sur l'avenir de notre pays. Hélas, cet espoir a été volé aux Gabonaises et aux Gabonais'', a-t-il fait valoir.
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