Les propriétaires des discothèques situées à Montagne-Sainte, un quartier du 1er arrondissement de Moanda, chef-lieu du département de la Lébombi- Leyou, ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause : il ne se passe pas une nuit sans que l'on enregistre des actes de délinquance juvénile préjudiciables à la bonne marche de ces établissements.
Et un tenancier de night-club de regretter : " La Rue-Princesse était pourtant réputée pour son côté divertissant. Les noceurs pouvaient y déguster de la bonne grillade en plein air. Chaque week-end, le show était garanti et l'atmosphère était très festive ".
Mais voilà : la donne a manifestement changé et les paisibles citoyens en quête de relaxation n'arrivent plus à se détendre en toute quiétude. De fait, cette rue commerciale, autrefois appelée le "Las Vegas moandais", vit désormais au rythme que lui imposent "bangandos" et autres repris de justice. Ainsi, il suffit qu'un client d'une discothèque pointe juste son nez dehors, afin de souffler un peu ou encore passer un coup de fil, pour qu'il se voit molesté.
Face à l'atmosphère d'insécurité qui prévaut à La Rue-Princesse, plusieurs habitués ont tout bonnement choisi de déserter le coin. Toute chose à l'origine des pertes considérables enregistrées par les acteurs de l'économie de nuit. Et ceux qui n'en peuvent plus de la baisse d'activité consécutive à cette insécurité croissante sont contraints de mettre la clé sous le paillasson. Vivement que la stratégie mise en place par l'antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) permette de faire que la peur change de camp !.
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