Hier, lors d'une assemblée générale à Libreville, le Collectif, présidé par Ludovic Belengué, a interpellé les pouvoirs publics sur ce problème récurrent. M. Belengué rappelle que le Collectif avait déjà dénoncé la situation le 5 mars dernier auprès de l'ANBG. À l'époque, les étudiants accusaient déjà 5 à 6 mois de retard de paiement, ce qui avait entrainé des exclusions de cours, des problèmes de visa et des expulsions des logements universitaires.
Malgré une intervention de l'ANBG qui avait permis de régler une partie des impayés, la situation est redevenue critique. Les frais de scolarité ne sont plus versés depuis septembre, et les bourses non plus. Le Collectif s'inquiète particulièrement de l'approche des examens de décembre, que 200 étudiants risquent de rater si rien n'est fait.
Face à l'angoisse grandissante des parents et des étudiants, le Collectif appelle à une réaction rapide des pouvoirs publics pour résoudre cette situation critique.