Triste vendredi pour le judo et le taekwondo gabonais qui ont fait leurs adieux à deux acteurs majeurs de ces deux disciplines.
Plus illustre des deux disparus qui ont reçu hier les hommages de la Nation, Me Georges Mandjombe, décédé le 4 novembre dernier à Libreville, a concentré le plus grand nombre de reconnaissances au gymnase du Centre sportif d'Oloumi, siège par ailleurs du club Jigoro Kano dont il est le fondateur.
Du gouvernement représenté par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et le ministre des Sports, André-Jacques Augand, à la Fédération gabonaise de judo et de ju-jitsu autour du président Me Hugues Boguikouma, en passant par les représentants des ligues et des clubs.
Le domicile familial dans la commune d’Akanda (au nord de Libreville) sera la dernière étape pour la veillée mortuaire et les derniers hommages au formateur et ancien arbitre international au long cours. Avant son inhumation au cimetière municipal du Cap Esterias ce samedi.
Le cérémonial a été le même (dépôt des gerbes de fleurs et interventions des officiels) au gymnase du Prytanée de Libreville, autour du défunt Me Grégoire Bakita Mombo, officier de la Marine nationale, ceinture noire 5e dan et trésorier général de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fégatae).
Clubs et associations de taekwondo, tous les corps d’armée, parents, amis et connaissances y ont donné du leur. Avant le passage du Comité national olympique du Gabon, de la Fégatae et la ligue de taekwondo de l’Estuaire, pour des adieux au fils de Ndendé, mort le 23 octobre 2024 à Libreville, et qui sera inhumé sur ses terres ce samedi également.