La Commission pour l’Enseignement supérieur privé (CESP) s’est réunie hier jeudi en séance plénière, sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Simplice Désiré Mamboula.
Selon le Pr Alain Souza, directeur général de l’Enseignement supérieur, "cette rencontre est le lieu d’examiner les demandes d’habilitation et d’autorisation, qu’il s’agisse de la création d’établissements, de l’ouverture de cycles de formation ou encore de nouvelles filières".
Les travaux s’appuient sur les rapports préparés en amont par des commissions techniques et scientifiques composées d’experts de haut niveau. Les commissaires ont, tout au long des travaux, la responsabilité de valider ou non, les projets déposés. Mais l’objectif est clair : garantir que seules les structures conformes aux critères réglementaires et académiques obtiennent le feu vert.
Le souhait est d’aboutir à des établissements et des offres de formation qui répondent aux besoins actuels du pays, notamment dans les sciences et technologies, l’agriculture, la pisciculture ou encore la transformation du manganèse. Interrogé sur le sort des établissements non conformes, le Pr Alain Souza a rappelé que ceux qui ne satisfont pas aux exigences ne pourront ouvrir ni recruter d’étudiants.
Les conclusions de cette plénière devraient permettre d’assainir davantage le paysage de l’Enseignement supérieur privé et de renforcer la crédibilité des diplômes délivrés par les écoles supérieures privées.
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