Les acteurs culturels gabonais vivant en France s'étant produits lors du concert du 1er anniversaire du Coup de libération réclament leurs cachets. Il s'agit exactement des compatriotes vivant à Toulouse, qui sont récemment montés au créneau pour manifester leur mécontentement.
Deux mois après cette célébration, les prestataires ayant participé à cette grande fête n'ont toujours pas reçu les paiements qui leur sont dus. Selon le média en ligne Gabon media time, ce concert a réuni plus de 15 artistes, ainsi que deux figures du showbiz en France, Willyam OB et Holdeo, qui se trouvent actuellement dans une situation financière précaire.
Cela est d'autant plus préoccupant compte tenu des sommes considérables avancées pour les frais de transport, d'hébergement et de location des salles, ainsi que des financements fournis par l'artiste Amandine, la reine d'Empire, et le conseiller technique du ministre de la Culture Bung Pinz pour couvrir les dépenses de l'événement.
Cette situation a laissé les organisateurs avec une dette importante envers les opérateurs français. Une situation qui n'est pas sans conséquences, d'autant plus qu'ils sont désormais victimes de menaces de poursuites judiciaires, de fermeture de comptes bancaires et de retrait de leurs titres de séjour.
Il est évident que cette situation alarmante soulève des questions concernant les autorités gabonaises, qui avaient promis de couvrir les coûts de l'événement, mais qui, jusqu'à présent, n'ont pas tenu leurs engagements.