Bien connu du paysage politique et des milieux d'affaires, Hervé Patrick Opianga (HPO) serait visé, depuis le 19 novembre courant, par une plainte pour affaire de mœurs (violence, inceste, séquestration ), a-t-on appris hier de sources policières. La plainte de cette affaire qui remonterait à 2017 a été déposée devant la justice par son ex-beau-père. L'auteur de la plainte a orienté le procureur de la République via un soit-transmis à l'état-major de la Police judiciaire, pour procéder à l'interpellation de HPO, l'entendre sous le régime de la garde à vue sur les faits dénoncés.
Lesquels mettraient en cause l'homme politique et une jeune dame, EEE, fille de son ancienne épouse, révèle la police judiciaire. Cette affaire avait été, on s'en souvient, réactivée au plus fort de l'affaire Webcor ITP, par des activistes qui ont multiplié les vidéos où on les voit avec le plaignant, affichant leur détermination de "faire punir" le mis en cause. Ce que ce dernier réfutait allant jusqu'à porter plainte contre ses accusateurs pour dénonciation calomnieuse et atteinte à l'honorabilité.
On en était là depuis lors jusqu'à l'emballement médiatique qui s'est ensuivie ces derniers jours. D'autant plus que certaines voies tendaient à lier cette affaire à sa décision de voter "Non" lors du référendum. D'où les interprétations faisant état de problèmes entre l'homme politique et le CTRI. Ce que rejette catégoriquement un haut responsable du pays, estimant que l'affaire est purement judiciaire. Il reste maintenant à la Justice de faire son travail de sorte que le mis en cause, qui jouit toujours de la présomption d'innocence, et les parties accusatrices puissent être entendus pour la manifestation de la vérité.