Après avoir mené sans succès le ''Front du Non objectif '' (FNO) à la bataille lors du référendum du 16 novembre dernier, le député Jean-Rémy Yama et les siens entendent désormais se déporter sur le terrain de la lutte contre les fraudes électorales.
En ce sens, au cours de la conférence de presse qu'il a animée samedi dernier à Louis, dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, il a annoncé la création du Front des citoyens pour la transparence électorale (FCTE).
Se substituant au FNO, cette structure entend mener le combat du ''renforcement de la transparence des processus électoraux au Gabon''. Avec en ligne de mire, les élections présidentielles, législatives et locales à venir. Des échéances censées mettre un terme au processus amorcé dans notre pays le 30 août 2023. Dans tous les cas, a-t-il indiqué, le FCTE sera présidé par Pélagie Itsana, 3e vice-présidente du FNO.
Tout en appelant à ''une révision en profondeur du Code électoral et à la nécessité de garantir et assurer l'impartialité des autorités électorales afin de préserver l'intégrité des scrutins à venir".
Abordant les opérations électorales du samedi 16 novembre écoulé, il a fustigé "une victoire en trompe-l’œil du Oui".
D'autant plus que selon lui, l'addition du taux d'abstention (46,46 %) et celui du "Non" (8,20 %) démontre pleinement qu'une majorité (54,66 %) des Gabonais a rejeté le projet de Constitution. Non sans avoir dénoncé "la débauche des moyens des partisans du Oui et la personnalisation de la campagne qui s'est résumée à un vote pour ou contre le président de la Transition".