Agression sexuelle : un ministre du culte congolais accusé d’avoir abusé d’une fidèle

Le Congolais Jean-Marie Leta, connu pour son rôle de ministre du culte, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil, où il fait face à des accusations graves de viol, de menace de mort et d'agression sexuelle sur une fidèle âgée de 18 ans. Les faits, survenus en juin dernier au sein de son église, ont suscité une onde de choc dans la communauté locale.

Les circonstances de cette affaire sont particulièrement troublantes. Selon les enquêteurs, la victime avait été amenée par ses parents auprès de Leta pour qu'il l'aide à se libérer de ce qu'ils croyaient être des "mauvais esprits". Ce qui devait être une démarche spirituelle s'est transformé en un cauchemar. L'adolescente se retrouvait dans une pièce contiguë au bureau du pasteur, où ce dernier dormait. Au lieu de prières apaisantes, elle a été victime d'attouchements répétés.

Le jour où tout a basculé, Leta aurait demandé à la jeune fille de le rejoindre dans son bureau, lui proposant un massage d'huile d'onction. Bien que la jeune fille ait voulu garder sa pudeur en conservant sa culotte, le ministre du culte a insisté pour qu'elle l'enlève avant de passer à l'acte. Ce moment tragique a marqué le début d'une descente aux enfers pour la victime.

De retour chez elle, la jeune fille s'est progressivement isolée, évitant le contact avec ses parents. Ce comportement suspect a alerté sa famille, qui a décidé d'intervenir en menaçant de la ramener à l'église. C'est alors qu'elle a enfin révélé l'horreur qu'elle avait vécue.

Suite à cette confession, la famille a contacté la brigade de gendarmerie de l’Océan, qui a rapidement interpellé le présumé violeur. Les investigations menées ont confirmé les accusations, et Leta a été présenté devant le parquet, qui a ordonné son placement sous mandat de dépôt.

Cette affaire met en lumière des pratiques inacceptables au sein de certaines institutions religieuses, soulevant des questions sur la sécurité et la protection des fidèles, notamment les plus vulnérables. Les révélations continuent d'ébranler la communauté, rappelant l'importance de dénoncer les abus, quelle que soit leur origine.