Braquages à main armée à Akanda : nettoyer les écuries d'Augias

Les révélations faites par un des lieutenants du chef présumé de ce réseau relativement à l'implication de certains éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) démontrent à quel point le grand banditisme prend des proportions inimaginables dans notre pays.

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En effet, comment comprendre que des agents de l'État dont les missions fondamentales consistent, entre autres, à protéger les institutions, sauvegarder la vie de des citoyens, assurer le maintien et le rétablissement de l'ordre public, puissent s'abandonner à pareils errements ?

C'est dire que cette affaire - mêlant corruption et criminalité transfrontalière - dans laquelle des soldats gabonais seraient impliqués vient, une fois de plus, remettre au goût du jour la nécessité pour les ministères concernés, régaliens s'il en fut, de serrer la vis au sein des troupes. Le but étant de réprimer avec la rigueur la plus extrême certaines tendances au relâchement, qui ont manifestement la vie dure en dépit de multiples rappels à l'ordre déjà opérés à cet effet.

Aussi Serait-il bon que le président de la République, en sa qualité de chef suprême des Armées, continue à "matraquer" les différents chefs des corps incriminés sur l'urgence d'opérer un nettoyage au karcher les écuries d'Augias. D'autant que Brice Clotaire Oligui Nguema n'a eu de cesse, depuis son avènement au pouvoir, d'appeler ses frères d'armes à l'observation notamment de l'intégrité, de la loyauté et de respect. Des valeurs qui sont le socle des FDS que nous voulons davantage professionnelles