C'est bien sûr l'exercice auquel étaient soumis les électeurs ce samedi.
Aux centres de vote d’Akournam 1 et 2 à celui du lycée Technique national Omar Bongo (LTNOB), en passant par l'Université des sciences de la Santé (USS) et des écoles publiques SNI 1 et 2, de Setrag, dAgoungou et d'Alenakiri, ce jour de scrutin, comme on pouvait s'y attendre à demarré dès 8 heures.
Les premiers électeurs,des personnes âgées pour la plupart se sont prêtés avec enthousiasme à ce jeu démocratique qui marque le début d'une nouvelle ère pour le Gabon. Cet évènement historique (référendum) auquel ils ne s'étaient pas préparés selon elles détermine l'avenir du Gabon.
"Par ce geste citoyen, je souhaite faire entendre ma vie. C'est l'élection de la Loi fondamentale du Gabon et donc je ne pouvais rester en marge de cet événement parce je suis de ceux-là qui estiment qu'on retombe dans les mêmes travers. Et qu'il faut nécessairement rectifier le tire en adoptant une constitution qui puisse répondre aux attentes de la grande partie des gabonais et non valider une constitution taillée sur mesure du président de la transition", a indiqué madame Colette.
En ce qui concerne le déroulement du scrutin, les différents centres de vote sillonnés en matinée par les reporters de notre rédaction n'ont signalés aucun véritable dysfonctionnement. À l'exception de la distribution des cartes d'électeurs qui se poursuivait le jour du vote, ce qui malheureusement, pouvait un temps soit peu, perturber le déroulement du vote dans certains centres visités. Mais aussi des procurations rejetées par les présidents des bureaux de vote.
"On me fait comprendre que la procuration à ma possession est signée par l'autorité municipale. Or,seul le président de la commission communale d'Owendo est habilité à le faire", a déploré Mapangou Moucani, un électeur.
Dans l'ensemble, c'est sur une note de satisfaction que s'est deroulé l'élection du référendum comme l'a indiqué Lionel Obiang Abogue,président de la commission communale d'Owendo.
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