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Faits divers & Justice

Arrestation de Nazih : quid de la responsabilité des États ?

Arrestation de Nazih : quid de la responsabilité des États ?

En règle générale, aucun État ne devrait servir de base arrière de déstabilisation d'autres Nations. Si l'on transpose ce principe établi à l'heure actuelle caractérisée par la prédominance des réseaux sociaux, l'on est fort logiquement en droit de se demander si des États peuvent indéfiniment laisser sur leur territoire des "activistes" qui, à longueur de journée, s'en prennent aux dirigeants de leurs pays en les agonissant d'injures, proférant des affabulations de nature à semer le trouble et à ébranler les relations diplomatiques.

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Lire aussi - Arrestation de Nazih : un exemple pour les autres "activistes" ?

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L'on serait tenté de répondre par la négative. Vu que la plupart d'entre eux appellent ouvertement à la sédition et prônent la violence. Toute chose que rien ne saurait justifer. Même pas le sacro-saint principe de respect de la liberté d'expression derrière lequel semblent s'abriter la France, les États-Unis et le Canada pour laisser agir ces individus visiblement malintentionnés. D’autant plus que réfugiés pour la plupart, ils sont astreints à un devoir de réserve.

À défaut de mettre un terme à leurs agissements, ces trois Nations ont donc la responsabilité de ramener ces individus à l'ordre et de prévenir des actions qui pourraient nuire aux intérêts du Gabon en limitant la propagation des discours haineux. Ce, d'autant plus que notre pays s'est toujours gardé de compromettre les intérêts de ses partenaires.

Si l'on prend l'exemple de Semi Keba, pour ne citer que celui-là qui s'est vu refuser l'entrée du territoire national par les autorités gabonaises, quelle aurait été l'attitude de Paris, si jamais ce dernier s'était employé à poursuivre sa croisade contre la France à partir de Libreville ? On aimerait le savoir.

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