Un maître-chanteur est comme un boxeur. Soit il gagne son combat, soit il le perd. Nazih Marwan Al-Azzi va devoir s'approprier cette leçon de vie. L'activiste d'origine libanaise a été interpellé vendredi dernier par la direction générale de la Sûreté générale du Liban, qui lui reproche "des faits graves susceptibles de compromettre les relations diplomatiques entre le Liban et le Gabon".
Le personnage s'est distingué, ces derniers temps, par des propos injurieux à l'égard des autorités gabonaises. Notamment à l'encontre du président de la République, qu'il traite de noms d'oiseaux, non sans menacer de "dire davantage de choses", s'il ne lui remettait pas une somme comprise entre 6 et 25 milliards de FCFA.
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Nul doute que les autorités judiciaires du Liban ont compris l'objectif du maître chanteur, qui était d'extorquer de l'argent au premier citoyen gabonais, en le menaçant de présumées informations compromettantes. Des sources concordantes indiquent qu'il sera finalement livré à la justice gabonaise pour répondre de ses actes. L'entité libanaise citée plus haut précise que cette interpellation a été opérée en raison de comportements et d’initiatives de l’intéressé jugés préjudiciables aux relations bilatérales entre Libreville et Beyrouth.
Moyen de rassemblement chez les autres, les réseaux sociaux sont plutôt devenus un canal de propagation d'insultes et de calomnie au Gabon. Une arme utilisée par des individus à l'éducation imparfaite, qui se découvrent un nouveau métier appelé "activisme". C'est le cas de Nazih, alias "XNAZIHX", un Libanais ayant grandi dans notre pays.
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L'on doit saluer la collaboration des autorités libanaises de mettre la main sur ce personnage. Ce que ne font pas de nombreux autres pays, notamment européens, qui semblent plutôt encourager les comportements déviants. Quand bien même l'injure publique y est réprimée.
L'on espère que l'arrestation de Nazih Marwan Al-Azzi ne sera pas le dernière. L'injure et la calomnie ne sauraient être une raison pour exprimer son opposition à un régime.
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