La place de l’indépendance de Tchibanga a été le théâtre d’une affluence notable de militants et sympathisants du Parti démocratique gabonais (PDG), récemment évincé du pouvoir le 30 août 2023. Leur présence lors du coup d’envoi officiel du référendum a provoqué un malaise général et une certaine méfiance parmi les habitants. Beaucoup se sont interrogés sur la possibilité d’un retour en force du PDG, évoquant l’idée d’un "PDG bis".
Des voix dans la foule ont exprimé des craintes quant à l’influence potentielle du PDG sur le processus en cours. "Le CTRI doit faire attention, car le PDG rôde et pourrait saper son aura", pouvait-on entendre, illustrant l’inquiétude d’une population qui désire un véritable changement. Cette présence a également été notée dans les quartiers généraux des partisans du "non", où d’anciens cadres du PDG semblent orchestrer des appels à voter, ce qui suscite des suspicions.
En parallèle, les habitants de Tchibanga subissent des coupures de courant récurrentes, parfois durant plusieurs jours, ce qui aggrave leur frustration. Ces désagréments quotidiens sont amplifiés par les attentes élevées placées dans le nouveau gouvernement d’Oligui Nguema. Les cris de détresse de la population résonnent, appelant à une action rapide pour éviter que des problèmes mineurs ne deviennent des crises majeures, surtout à l'approche d’un scrutin aussi crucial pour le "Nouveau Gabon" tant espéré.
Ainsi, alors que le pays aspire à un avenir meilleur, les tensions autour du référendum et les irritations du quotidien laissent entrevoir des défis significatifs à surmonter pour la stabilité et l’unité nationale.
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