Depuis le 28 octobre, l'hôtel Hibiscus de Louis est le théâtre d'une rencontre régionale dédiée au suivi du mercure en Afrique centrale. Cet événement rassemble des participants du Cameroun, de Guinée équatoriale, du Congo et de Sao Tomé-et-Principe, tous engagés dans l'amélioration de leurs compétences technologiques pour la gestion du mercure. L'objectif est de créer un réseau régional efficace et de mettre en place un laboratoire centralisé pour l'analyse des niveaux de mercure, un enjeu majeur pour la santé publique et l'environnement.
Les sessions de formation sont également prévues pour le personnel technique et les décideurs, portant sur la bio-surveillance et la collecte de données liées à la présence du mercure. Les participants auront l'occasion d'apprendre à standardiser les protocoles d'échantillonnage, garantissant ainsi une évaluation cohérente et fiable des impacts du mercure sur la santé environnementale.
Nina Samaké Kaboubi, secrétaire générale adjointe du ministère des Eaux et Forêts, souligne l'importance de cette rencontre pour permettre à la sous-région de mieux évaluer les niveaux de mercure dans l'environnement et les aliments. Elle a exprimé sa gratitude envers les experts de l'Institut américain de recherche sur la biodiversité, qui apportent leur soutien à cette initiative.
Jean Hervé Mve Beh, directeur des écosystèmes aquatiques et point focal de la Convention de Minamata, espère que cet atelier contribuera à renforcer l'autonomie et les compétences locales en matière d'analyse des échantillons de mercure. Il convient de rappeler que depuis 2014, le Gabon fait partie de la Convention de Minamata, qui vise à réduire la production, l'importation et la vente de mercure à l'échelle mondiale.
Les travaux de cette rencontre s'achèveront le 1er novembre, marquant ainsi un pas important vers une gestion plus responsable du mercure en Afrique centrale.
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