Cette fois-ci, non pas par la faute de l'entreprise adjudicataire, Covec, qui exprime pourtant sa bonne volonté de tenir le chronogramme, mais du fait plutôt du gouvernement qui peine à honorer ses engagements financiers. Et cela, depuis le régime déchu.
Après un long arrêt de 8 ans, les travaux ont été relancés le 9 décembre 2023 par les autorités de la Transition pour un achèvement initialement prévu au bout de 18 mois. Un an plus tard, il a encore été stoppé.
C'est donc pour le remettre en action que le ministre des Travaux publics et de la Construction, Edgard Moukoumbi, a séjourné dans la Nyanga, du 10 au 11 juillet dernier. Après la visite de ce linéaire, mais aussi du tronçon Tchibanga-Mayumba (109 km) également confié à Covec, suite au désistement du groupe Santullo-Sericom, le membre du gouvernement a eu une importante séance de travail avec la société chinoise citée plus haut, la mission de contrôle Cira et les autres parties concernées par ces deux chantiers. Une réunion au cours de laquelle point technique et financier exhaustif lui a été fait.
L'état des lieux fait ressortir une dette de plusieurs dizaines de milliards de FCFA. L'entreprise a maintenu un minimum d'activités, notamment au niveau de son usine de concassage.
Sur le lieu, il y a un gros stock de concassé qui peut permettre de tirer 15 km de route. Ce qui constitue un effort important de la part de Covec, qui attend simplement un geste financier de la part du gouvernement pour se remettre à l'ouvrage", a confessé le ministre Moukoumbi.
Pour rappel, lancés en 2013, es travaux de Ndendé-Tchibanga ont connu un premier arrêt le 17 décembre 2015 alors qu'il ne restait que 27 km à exécuter, puis un deuxième depuis un semestre déjà. Ce qui a occasionné des détériorations à plusieurs endroits.
Rassurée par le membre du gouvernement, la société chinoise reprendra incessamment ses opérations.
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