Violences scolaires : de l'urgence d'une police scolaire

Devant les scènes de violences scolaires une de plus rendues publiques vendredi passé grâce aux nombreuses vidéos devenues virales sur la toile, montrant les élèves du lycée technique national Omar-Bongo (LTNOB) et ceux de Bikele, la ministre de l’Éducation nationale, chargée de la Formation professionnelle et de la Formation civique, Camélia Ntoutoume-Leclercq, n’a pas tardé à réagir.

Le membre du gouvernement de la Transition a déclaré condamner fermement ces actes. "La semaine dernière, c'est le Lycée technique et le Collège d'enseignement secondaire de Bikele. Il y a urgence à mettre en place la police scolaire, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, retravailler le statut des auxiliaires de sécurité et renforcer les surveillants".Pour ce qui apparaît comme un phénomène à juguler pour l'école gabonaise et dans le but d'apporter des réponses, Camélia Ntoutoume-Leclercq a souligné que "la majorité de nos établissements scolaires sont perméables.

Nombreux ne sont pas clôturés. Et l'insécurité est quasi permanente. En parallèle au programme de construction et de réhabilitation des barrières en cours, j'ai le plaisir de porter à votre connaissance que la mesure autorisant la police scolaire au sein des établissements scolaires publics sera disponible dans un délai court avec effets immédiats pour protéger nos enfants souvent exposés à tous genres de dangers".