Vérification des situations des agents civils de l'État : Loïc Ossiba clarifie l'opération

Lors de l'opération de vérification, au palais des Sports de Libreville, des agents civils de l'État, Lieutenant Colonel Loïc Ossiba, membre de la task force et chef de mission de l'audit du personnel, a expliqué, vendredi passé, les étapes de ce processus.

En tant que directeur adjoint de la solde, il a souligné que l'objectif n'était pas de traquer des fonctionnaires fantômes, mais de confirmer la présence de certaines personnes non identifiées. Selon ses dires, l'équipe qu'il conduit vérifie si les personnes absentes lors du recensement sont toujours sur le territoire et possèdent les justificatifs nécessaires à leur absence.

M. Ossiba précise que ces documents incluent les ordres de mission, les autorisations de congé et les certificats médicaux, qui doivent être dûment transmis aux autorités administratives pour être convertis en congé maladie officiel. Sur les 13 000 agents initialement non recensés, un premier tri a réduit ce nombre à environ 9 000 après vérification par les Directions centrales des ressources humaines (DCRH).

Certains agents, bien que non recensés à Libreville, se trouvent en réalité à l'intérieur du pays, ce qui complique la vérification en raison de contraintes budgétaires.Il a tout de même rappelé que le mode de paiement par bon de caisse, instauré provisoirement, n'est pas une suspension, mais une méthode temporaire pour assurer que les salaires soient versés correctement. Et que ces bons sont distribués dans chaque province, permettant aux agents de récupérer leur solde sans interruption.

Le lieutenant Colonel Loïc Ossiba indique que les agents affectés en province sont invités à y rester pour éviter toute confusion dans la distribution des bons de caisse. Il insiste sur le fait que le système est en place pour gérer toutes les absences légitimes, qu'elles soient pour des raisons de santé ou pour des motifs professionnels.

Ainsi cette opération vise-t-elle à garantir une gestion transparente et efficace des ressources humaines de l'État, tout en respectant les droits des fonctionnaires à des congés et absences justifiées.