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Sport

Gabegie financière autour des Panthères : quand l'impunité encourage l'irresponsabilité

cet avion n'a toujours pas été payé

L'affaire Omed Voyage, qui a révélé au grand jour une dette conséquente du ministère des Sports envers l'agence de voyage, est symptomatique d'un mal profond : la gestion opaque et incontrôlée des fonds publics alloués aux Panthères du Gabon.

À chaque rassemblement de l'équipe nationale, le scénario se répète. Les responsables du ministère, seuls maîtres à bord des finances, dépensent sans véritable contrôle ni reddition de comptes. Un sentiment d'impunité et de toute-puissance s'installe alors, favorisant les dérives et les comportements malhonnêtes.

Si l'affaire Omed Voyage n'avait pas éclaté au grand jour, la dette aurait continué de s'alourdir, menaçant la participation même des Panthères aux deux dernières journées des éliminatoires de la CAN 2025 en novembre prochain.

Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent conscience de la gravité de la situation. Un audit indépendant et approfondi de la gestion financière des Panthères s'impose. Chaque dépense doit être justifiée et transparente.

En voulant tout contrôler, y compris des aspects relevant de la Fégafoot comme l'organisation des matchs, le ministère des Sports a ouvert la boîte de Pandore. Des individus peu scrupuleux, mus par l'appât du gain facile, en ont profité pour s'enrichir personnellement, rappelant les heures sombres de l'ancien régime.

Le changement ne pourra s'opérer que si chaque acteur prend ses responsabilités. La transparence, la rigueur et la redevabilité doivent devenir la norme dans la gestion des fonds publics alloués au sport gabonais. L'avenir des Panthères et la crédibilité du pays en dépendent.

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