Les cancers pédiatriques les plus fréquents : les lymphones les leucemies, le rétinoblastome, etc. Ces cancers sont d’origine embryonnaires. Ils peuvent survenir à tout âge et prolifèrent rapidement, contrairement aux cancers de l'adulte qui se développent souvent sur des années.Les signes d'alerte sont souvent trompeurs, ressemblant à ceux de maladies bénignes courantes chez l'enfant. La persistance de certains symptômes conduit le médecin à effectuer des examens approfondis.
Ces symptômes incluent pâleur, perte d'appétit, douleurs osseuses, hématomes, douleurs abdominales, maux de tête, troubles visuels, problèmes de marche, vomissements, ou encore des masses palpables. Le délai de diagnostic varie selon le type de cancer et son emplacement, allant de quelques jours à plusieurs mois. Il est donc impératif que les parents consultent rapidement. Pour le Dr Ndakissa, oncologue pédiatre, les chances de guérison, qu'elle préfère nommer "pronostic", dépendent du type de tumeur, de sa localisation et du délai de détection. Un diagnostic précoce augmente significativement les chances de guérison. Cependant, on parle plutôt de rémission, partielle ou complète, et non de guérison définitive.
Depuis 2017, environ 26 à 27 nouveaux cas en moyenne de cancers infantiles sont enregistrés chaque année, mais de nombreux défis subsistent : capacité d'accueil limitée à 7 lits, diagnostics tardifs et abandons de traitement. Néanmoins, la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociales (Cnamgs) prend en charge gratuitement les examens, chimiothérapies et ordonnances pour les GEF. Le Dr Ndakissa appelle ainsi à la création d'une unité d'oncologie pédiatrique dédiée à Akanda et à une sensibilisation accrue aux cancers pédiatriques, souvent méconnus.