Gestion des Rappels : la réponse de Ndong Sima aux syndicats

Répondant aux syndicats lors du colloque gouvernemental de la Fonction publique, Raymond Ndong Sima a souligné l'importance de la mémoire collective dans la gestion des rappels, en affirmant : "C'est moi qui ai fait les rappels en 2002, 2013." Cette assertion n'est pas seulement une affirmation de son rôle dans l'histoire récente du Gabon, mais aussi un appel à la responsabilité collective face à des problèmes qui semblent réapparaître. Le Premier Ministre a exprimé sa frustration face à la persistance des accumulations de rappels, en se demandant pourquoi, après des efforts considérables pour corriger plus de 90 % des situations, le pays se retrouve à nouveau confronté à ces défis en 2023 et 2024.

Il a également interrogé les raisons pour lesquelles des "alliés de reclassement" ont refait surface, suggérant que des erreurs administratives passées n'ont pas été suffisamment corrigées. En évoquant la joie des Gabonais durant les fêtes de fin d'année en 2013, lorsque des sommes considérables ont été versées, il a mis en lumière l'impact positif des réformes sur la vie des citoyens. Ce contraste avec la situation actuelle soulève des questions fondamentales sur la gestion des ressources publiques et la capacité de l'État à maintenir un équilibre entre les dépenses et les recettes.

Enfin, le Premier Ministre a appelé à une réflexion approfondie sur les causes de ces problèmes récurrents, insistant sur la nécessité de poser les bonnes questions. "Comment se fait-il qu'un problème qui s'est créé dans le temps ressurgisse ?" a-t-il demandé, incitant ainsi à une introspection sur les mécanismes administratifs en place. En somme, les propos de Ndong Sima lors de ce colloque soulignent la complexité de la gestion des rappels et la nécessité d'une approche proactive pour éviter la répétition des erreurs du passé.