LD : branle-bas de combat en perspective

À l'approche des législatives et locales prévues le 27 septembre prochain, de nombreuses formations politiques affûtent leurs armes. C'est le cas notamment des Démocrates (LD) dont la récente rencontre autour de son président, Guy Nzouba Ndama, a débouché sur la nécessité de relancer les activités de terrain à travers la tenue prochaine de sa rentrée politique.

Tout en se conformant dans les jours à venir aux dispositions de la loi relative aux partis politiques, actuellement en discussion au Sénat. Adopté par l'Assemblée nationale, ce texte énonce, entre autres, l'obligation pour les formations politiques de disposer d'un siège, un compte bancaire, d'avoir au moins trois (3) élus nationaux et trente (30) locaux tout en ayant un minimum de douze mille adhérents.

C'est dire que pour Guy Nzouba Ndama et ses troupes, la posture républicaine et légaliste de leur parti politique recommande donc de coller au nouvel environnement législatif. Dans tous les cas, la rentrée politique à venir devrait leur permettre d'asseoir leur ligne politique. Avec l'ambition de conserver la position qui était la leur dans les deux Chambres du Parlement et conseils locaux avant le 30 août 2023.

Au sortir des dernières législatives et locales, cette écurie politique avait en effet obtenu un certain nombre de sièges aux palais Léon-Mba, Omar-Bongo-Ondimba et dans les communes et départements. Une performance jugée à l'époque "remarquable" par un certain nombre d'observateurs de la vie politique nationale. Tant cette formation politique avait à peine deux ans d'existence. Bref, du côté de LD, si ce n'est pas déjà le branle-bas de combat, on s'en rapproche tout doucement.