À partir de 2025, l’État va prélever 0,5 % – et non 5 % comme annoncé par certaines sources – sur tous les retraits via Airtel Money et Mobicash pour des sommes supérieures ou égales à 10 000 francs. Une décision déjà très contestée par les consommateurs mais qui se justifie, selon Jean-Baptiste Ngolo Allini, par la nécessité de trouver des ressources supplémentaires pour financer l’ambitieux Plan national de développement de la Transition.
Dans une interview accordée à L’Union, Jean-Baptiste Ngolo Allini, directeur général de l’Économie et de la politique fiscale, a clarifié la situation entourant cette taxe. Contrairement aux informations erronées circulant dans les médias, il a confirmé que le taux de prélèvement sera de 0,5 % et non de 5 %. Cette mesure s’appliquera à tous les retraits effectués par les utilisateurs d’Airtel Money et de Mobicash, touchant tant les particuliers que les entreprises disposant d’un compte de monnaie électronique.
Ngolo Allini a expliqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à mobiliser des ressources financières pour répondre aux besoins croissants de l’État. La proposition de cette taxe a été soumise à l’Assemblée nationale pour examen, et elle fait partie des efforts du ministère de l’Économie pour mettre en œuvre une feuille de route qui vise à renforcer les capacités budgétaires du pays.
Bien que cette décision soit déjà critiquée par de nombreux consommateurs, le directeur général a souligné l’importance de cette mesure pour soutenir le Plan national de développement de la Transition. Ce plan ambitieux nécessite des financements considérables, et la taxation des transactions électroniques est perçue comme un moyen de générer des revenus supplémentaires.
En conclusion, la nouvelle taxe de 0,5 % sur les retraits supérieurs à 10 000 francs via Airtel Money et Mobicash sera mise en œuvre à partir de 2025, dans le but de soutenir les initiatives de développement de l’État. Malgré les inquiétudes des consommateurs, le gouvernement reste déterminé à avancer avec cette mesure, qui s’inscrit dans une logique de financement des projets d’envergure pour le pays.