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Marie-Madeleine Mborantsuo à la CIJ : une présence qui divise !

Capture d'écran de l'intervention de Marie Madeleine Mborantsuo à la CIJ © DR

La dernière fois que l'opinion publique avait entendu parler de Marie-Madeleine Mborantsuo, c'était lors d'un débat suscité par sa désignation comme présidente honoraire de la Cour constitutionnelle. Puis, le public s'est aperçu, alors que l'affaire de l'île Mbanié a ressurgi, qu'elle faisait partie des personnes chargées de défendre, à La Haye, le dossier du Gabon.

À partir de là, le sang de nombreux internautes n'a fait qu'un tour. "Pourquoi a-t-elle fait partie de cette délégation ?", se sont-ils demandés. "Parce qu'elle fait partie des rares personnalités à maîtriser ce dossier", ont rétorqué d'autres internautes. Comme d'autres, Arthur estime que sa présence n'aurait pas dû susciter une telle polémique. D’autant plus que l'intérêt du Gabon est en jeu.

"Tout véritable patriote, lorsque sa nation est attaquée de l'extérieur, se doit de défendre son pays, et ce, malgré les différences politiques internes, qui témoignent de la vivacité démocratique d'un pays. Cela souligne l'importance de l'unité et de la solidarité entre les citoyens, face à l'adversité, même en période de désaccords politiques. En pareille circonstance, c'est Gabon d'abord. Dans le cadre du bras de fer pour l'île Mbanié entre la Guinée équatoriale et le Gabon, Marie-Madeleine Mborantsuo fait partie historiquement des représentants des parties en conflit admis à plaider devant les juges de la CIJ, nonobstant sa qualité d'actrice et de maîtrise du droit", écrit-il sur Facebook.

Le problème est que cet argumentaire ne passe pas auprès d'autres Facebookeurs. Selon eux, son passé de présidente de la Cour constitutionnelle sous Omar Bongo puis Ali Bongo est difficile à oublier et ne plaide pas pour elle. Même quand il faut défendre les intérêts du pays sur le plan international.

"Je croyais qu'on en avait fini avec elle. Elle maîtrise le dossier à droite, bravo à gauche… La place de cette femme est ailleurs et non sur une estrade ! Je soutiens le Comité pour la transition et la restauration des institutions. Et lorsque c'est bien, je n'hésiterai jamais à le clamer haut et fort. Mais si ce n'est pas bien, je le ferai savoir aussi. Et là franchement, ce n'est pas bon… Pas bon du tout", hurle Cornélia.

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