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Société & Culture

DOSSIER UNIVERSITE / UOB : beaucoup reste à faire

DOSSIER UNIVERSITE / UOB : beaucoup reste à faire

L'université Omar-Bongo (UOB) retrouvera-t-elle son lustre d’antan ? Combien d'élèves de Terminale rêvent-ils de franchir le portail de cet établissement supérieur quand bien même il n'est jamais fermé ? Très peu, répondrez-vous certainement.

C'est dire que l'institution qui aura contribué à la formation de l'élite gabonaise se trouve à la peine. À plus de 50 ans de vie, l'alma mater des universités gabonaises peine à se tenir debout en dépit des nombreux conclaves qui se sont tenus en vue de lui redonner le prestige qu'elle mérite. Avec 450 enseignants, plus de 35 000 étudiants (8 000 nouveaux étudiants attendus) pour 14 000 places et 300 personnels administratifs et ATOS ", la vieille dame est loin d'être classée parmi les établissements de référence dans la sous-région du fait des nombreux maux qui affectent son fonctionnement.

Quand bien même 17 recteurs se sont succédé à sa tête pour un bilan guère élogieux. L'établissement est vétuste, les installations d’accueil sont insuffisantes, les amphithéâtres manquent de sonorisation, le campus attend désespérément le wifi. Le tableau s'assombrit davantage avec la bibliothèque devenue précaire par la pauvreté des ouvrages qui s'y trouvent ; l'insécurité grandissante marquée par des agressions et cambriolages tous azimuts.

Pour tenter de sauver la “vieille mère”, les autiorités de la Transition ont affecté une enveloppe de 3 milliards de francs qui aiderait à sa remise à niveau sur le plan infrastructurel. Ladite somme servira à la construction d'un bâtiment de 8 salles de classes et d’un mini-amphithéâtre intégré pour une capacité estimée de 800 places et pourrait, dans une moindre mesure, régler la problématique de la surpopulation en amphi.

Les travaux annoncés en grande pompe sont à 25 % de réalisation. Les bâtiments en construction ne pourront visiblement pas accueillir les étudiants en ce début d'année universitaire, confie une source. À l'UOB, il n'y a pas que la vétusté des bâtiments. Ses offres ne répondent plus à celles du marché de l'emploi. D'où leur réaménagement avec la création de six licences professionnelles et d'une faculté des sciences. Celle-ci propose une Licence pluridisciplinaire aux bacheliers des séries A1 et B.

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