DOSSIER UNIVERSITE / les MST, un phénomène à la vie dure !

Si les différentes formes de fraude sont connues et combattues tant bien que mal au sein de nos universités et autres établissements d'enseignement supérieur, il demeure très difficile de soutenir que le phénomène des moyennes sexuellement transmissible (MST) y soit tout autant combattu.

Tant ce fait aussi tabou que l'inceste en milieu familial, existe et continue d'impacter négativement sur le niveau réel des étudiants. À l'université Omar-Bongo (UOB) par exemple, il n'est pas du tout risqué d'affirmer que ce phénomène sévit d'un département à l'autre. Les témoignages anonymes des étudiantes, principales victimes, sont nombreux.

Des enseignants qui se disputent les jolies petites étudiantes entre eux ou avec leurs propres étudiants, à ceux qui, directement, demandent à ces jeunes demoiselles d'entretenir une relation de courte durée en échange de bonnes notes, tous ont un objectif commun, celui d'exercer le droit de cuissage et satisfaire leur libido débordante.

Certains enseignants parviennent même à former des réseaux de solidarité. Si une étudiante rejette les avances d'un enseignant, tous les membres du réseau peuvent lui coller des notes éliminatoires. Bien sûr, avoir une relation amoureuse n'est pas un crime en milieu professionnel ou à l'école tant que cela se passe entre adultes consentants.

Et chacun est libre d'en avoir. D'autant plus qu'en milieu universitaire, les différents acteurs sont des adultes. Chacun est censé savoir ce qui est bien pour soi. Mais lorsque cela affecte le fonctionnement d'une académie au point d'en biaiser les résultats, le personnel universitaire qui s'adonne à des telles pratiques devrait se poser les bonnes questions.

Le fait qu'aucune université gabonaise n'apparaisse dans les classements des meilleures universités africaines (lire par ailleurs) devrait interpeller nos responsables académiques.