Grand banditisme : plus de 40 malfrats et chefs de gangs écroués à Yéné

Les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été engagées dernièrement, dans la ville de Moanda, dans une vaste opération visant à lutter contre la montée vertigineuse du grand banditisme.

L'on a souvenance de ce que cette opération a permis de mettre hors d'état de nuire les présumés auteurs de vols, braquages et même de meurtres. Plus de quarante malfrats et chefs de gangs viennent donc d'être placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yéné, à Franceville. Déférés depuis mardi dernier devant le juge d'instruction près le tribunal de première instance du chef-lieu du Haut-Ogooué, les intéressés, tous de nationalité gabonaise et dont l'âge varie entre 17 et 50 ans, ont ainsi été placés en détention préventive, notamment pour troubles à l'ordre public, vols, viols, détention illégale d'armes blanches, détention illégale de produits prohibés tels que du tramadol, du cannabis.

Mais également la vente illicite de stupéfiants. Il leur est reproché d'être les auteurs du grand banditisme qui sévit dans la ville de Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou, où des braquages à l'arme blanche seraient autant de délits commis par eux. C'est donc à la grande maison d'arrêt de Franceville qu'ils vont attendre leur jugement devant les juridictions compétentes. Après cette rafle, les populations traumatisées ne cachent par leur satisfaction et remercient les autorités administratives et judiciaires pour avoir mené cette mission de lutte contre le grand banditisme dans la ville des oiseaux.

Elles espèrent cependant que gendarmes et policiers ne vont pas baisser la garde, dans la mesure où plusieurs autres bandits de grand chemin auraient réussi à s'enfuir. Sans doute que ce ne serait qu'une question de temps, les populations ayant été invitées à collaborer avec les Forces de l'ordre pour pouvoir mettre la main sur les fugitifs. Car, la ville de Moanda doit retrouver sa placidité.