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" Une si longue lettre " d’Ali Bongo qui passe très mal

" Une si longue lettre " d’Ali Bongo qui passe très mal

L'ancien président a-t-il mal agi en publiant cette lettre ? C'est ce qui semble ressortir des différentes réactions qui ont jailli sur la toile. Plusieurs internautes ont exprimé leur colère et réclament justice. Le président déchu Ali Bongo Ondimba est en effet sorti de sa réserve. L’homme, depuis sa résidence de la Sablière, a adressé " une si longue lettre " à la nation gabonaise. Rassurez-vous, il ne s’agit nullement de l’ouvrage de l’écrivaine sénégalaise Mariama Bah.

Dans cette lettre signée de sa main, il a annoncé qu’il se retirait de la vie publique et renonçait à toute ambition nationale. L'ancien président gabonais appelle aussi à la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin, incarcérés depuis un an. Un an après son renversement, il exprime son regret face aux "insuffisances" de sa gestion, admettant sa responsabilité personnelle pour les difficultés que traversent les Gabonais. Ali Bongo appelle surtout au calme et à la clémence, en particulier pour sa famille.

Il n'en fallait pas plus pour réveiller le courroux des internautes dont la plupart estiment que l'ancien président vient de commettre une nouvelle maladresse. Peut-on tourner la page après des décennies d'injustice et de mauvaise gestion ? Ou est-ce trop peu, trop tard ? Les internautes n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Un tour rapide sur les différents médias et organes de presse ayant annoncé cette sortie a suffi pour évaluer le colère des internautes qui trouvent en cette sortie une " moquerie qui devrait être sanctionnée par le CTRI ".

" Avant d'appeler à la réconciliation, faites d'abord votre mea culpa, demandez pardon au peuple gabonais pour votre mauvaise gestion durant 14 ans, au moins ça nous fera avancer. "

" Il devrait appeler à la commission vérité des massacres post-électoraux de 2009 et 2016, au lieu de demander la libération de son fils et sa femme ".

" C’était évident, il y’avait pas d’autres chemins pour lui, étant affaibli, il n’avait plus rien à proposer aux Gabonais, mais de là à demander la libération de sa famille, qu’il remercie Dieu qu’il soit libre de ses mouvements ".

" Ça devrait servir de leçon aux dirigeants ! Rien n'est éternel, chaque fois qu'on a une parcelle de pouvoir on devrait penser à l'intérêt général ". Fermez le ban !

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