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Société & Culture

Hôtel de Ville : qui croire ?

Une vue de l'hôtel de ville de Libreville - © DR

D'un côté, la Fédération libre des agents des collectivités locales du Gabon (FAL). Elle comprend une coalition de cinq syndicats (Solidarité municipale, Synafonte, Syna-FPLG-STLMG). De l'autre, le Syndical libre des agents de la mairie de Libreville (Sylaml). Chacun tient un bilan différent de l'An 1 du délégué spécial (DS) en charge de la gestion à la commune de Libreville, le général Jude Ibrahim Rapontchombo.

Les premiers, optimistes, saluent des progrès tangibles. Les seconds, plus critiques jugent les résultats mitigés et leur analyse est empreinte de déception. Qui donc détient la vérité ? La coalition des cinq syndicats, forte de son nombre, paraît avoir un avis plus consensuel. Comment, en effet, autant de voix peuvent-elles célébrer des améliorations alors qu’un unique syndicat, isolé, semble déterminé à en dénoncer les failles ?

Mais quand on se rappelle que Gandhi a déclaré que "la vérité est souvent dans la minorité", il y a de quoi nourrir des doutes légitimes. Pourquoi cherche-ton à étouffer la voix de Geoffrey Madouta ? Faut-il ignorer ses avertissements ou, au contraire, les écouter attentivement pour trouver des solutions durables aux problèmes des agents municipaux ?

Quoi qu'il en soit, il est crucial qu'une autorité neutre et objective intervienne pour démêler ces multiples vérités. Car à force de laisser la confusion s’installer, c’est l’opinion publique qui se perd face au bilan du délégué spécial dont chacune des parties dit détenir la vérité.

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