Tel que fixé par l'Éducation nationale, ce lundi 2 septembre 2024, les établissements scolaires ont rouvert leurs portes. Parents et élèves ont pris d'assaut les différents lieux d'apprentissage pour les dernières formalités. Hier, l'heure était également pour les responsables d'éta- blissements de faire un état de lieu des différents problèmes à résoudre avant que les cours ne reprennent véritablement.
Au lycée technique national Omar-Bongo (LTNOB) par exemple, sur le plan infrastructurel, Éric Bekale Be Ntoutoume, proviseur dudit établissement, se réjouit de l'état des vestiaires qui, à ce jour, ne présentent aucun dysfonctionnement. C'est le cas également des bâtiments et du plateau sportif qui, dans le cadre du projet de la Banque africaine de développement (BAD), ont été réhabilités. Contrairement à certains lycées et collèges, le LTNOB ne connaît pas de difficultés d'approvisionnement en eau. Cependant, les problèmes d'électricité sont courants et impactent malheureusement le fonctionnement des ateliers. Le proviseur déplore par ailleurs l'absence des moyens roulants.
"Nous ne disposons pas d'un moyen roulant tel qu'un bus-Coaster pour le personnel, il y a des enseignants qui habitent un peu partout. Nous avons également un problème d'infirmerie, nous souhaitons avoir une infirmerie accompagnée d'une ambulance au vu de nos effectifs et de la taille de l'établissement ", énumère-t-il. Ces difficultés sont presque les mêmes dans la plupart des établissements scolaires publics de Libreville.
Chaque année, leurs chefs, même si certains préfèrent se taire sur la question, sont confrontés aux problèmes d'approvisionnement en eau, d'électricité, à l'absence du matériel didactique, à l'insécurité, aux effectifs pléthoriques, au manque d'enseignants dans certaines disciplines... Parce que les conditions d'apprentissage optimal sont gages des bons résultats scolaires, les autorités compétentes doivent remédier à tous ces problèmes que rencontre l'école publique gabonaise.
PMM
Libreville/Gabon