À l’instar de la communauté nationale, la province du Haut-Ogooué a célébré avec ferveur militaire et civile la première édition de la journée nationale de la libération, vendredi 30 août 2024, à la place des fêtes de Franceville, chef-lieu de la province. Laquelle célébration a été marquée dans cette partie du pays, par une parade militaire, sous l’admiration de la population ; Et par un défilé civil dans la liesse totale.
La cérémonie placée sous le patronage du gouverneur de la province Jacques Denis Tsanga a vu l’implication de toutes les forces vives de la localité, aussi bien les autorités administratives, religieuses que judiciaires, etc. ont pris d’assaut la tribune officielle aux côté des autorités militaires de la place. Les populations fièrement revêtus de vert-jaune-bleu, pour certains, ont également tenu à célébrer la libération mémorable inscrite dans les annales historiques du Gabon.
« Cette célébration ouvre une nouvelle ère pour notre pays. Nous avons vu une parade militaire de grande qualité mais surtout la ferveur populaire pour le défilé civil. C’est une grande date, nous pensons simplement que notre marche et notre façon de chanter doivent habiter notre esprit, et que nous nous approprions les meilleurs dispositions pour que notre pays soit au-dessus de nos propres intérêts », a souligné Jacques Denis Tsanga.
C’est la parade militaire pédestre qui a donné l’ordre de bataille des FDS, avec le passage du commandant de l’ensemble des troupes, Sidoine Massala, suivi du drapeau et sa garde, de la gendarmerie nationale, des forces armée gabonaises, de l’armée de l’air, du corps des sapeurs-pompiers, du génie militaire, de la garde républicaine, des forces de police nationale, de la sécurité pénitentiaire, clôturé par les eaux et forêts. Ensuite, le défilé motorisé ouvert par la gendarmerie nationale. Après quoi, les civils ont battu le bitume avec le passage des administrations et entreprises, des associations, bouclé par les groupes socio-culturels. Lors de ce défilé, des messages importants inscrits sur les banderoles, ont montré le soutien et l’adhésion du peuple ainsi que des communautés étrangères, à l’action du CTRI.
Nadège ONTOUNOU
Franceville/Gabon
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