Le spectre du Mpox et les assurances de la tutelle

Dès le lundi 2 septembre, les établissements scolaires ouvrent leurs portes. Des milliers d'élèves vont alors reprendre le chemin de l'école après 3 mois de vacances.

Si pour l'année académique 2024-2025, le gouvernement avait prévu une rentrée des classes sereine, il fait malheureusement fait face à un invité surprise qui pourrait perturber le calendrier scolaire : le virus Mpox En effet, leGabon n'étant pas épargné par l’épidémie de la variole du singe, depuis l'annonce de son apparition à Libreville, le 22 août2024, l'opinion s'interroge quant à l'effectivité de la rentrée des classes à la date prévue.

Faut-il reporter le début des cours ? Qu'est-ce qui est prévu pour qu'aucun élève ne soit touché par la maladie ? Autant de questions qui taraudent les esprits. Pour la sécurité des élèves, d'aucuns estiment qu'il serait judicieux de reporter cette rentrée des classes.

Selon eux, il serait prématuré d'ouvrir les écoles alors qu'aucune communication n'a été faite sur les dispositions sécuritaires et sanitaires qui devront être mises en place au sein des structures solaires Craignant la contagiosité de la variole du singe, les parents d'élèves veulent en effet s'assurer s'il est prévu au sein des établissements des ajustements spécifiques au contexte sanitaire actuel.

Jointe par L'Union hier, la ministre en charge de l'Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, s'est voulue rassurante. Elle a invité toute la communauté scolaire à observer, comme le reste de la population, les mesures barrières actuellement recommandées par les instances sanitaires habilitées. Tout en promettant une communication "en tant que de besoin '' de la tutelle selon l'évolution de la situation sanitaire.

Prissilia MOUITY

Libreville/Gabon