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Faits divers & Justice

Trafic d’êtres humains : Aloaname Akparssiba s’en tire à bon compte

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Elle encourait 15 ans de réclusion criminelle mais, en plus de bénéficier des circonstances atténuantes, elle a écopé au finish d’une sanction pénale couvrant la durée de sa détention préventive à la prison civile de Libreville.

En effet, si elle a été condamnée à 10 ans de réclusion par la Cour criminelle spécialisée, la peine applicable contre Aloaname Akparssiba n’est que de 3 ans, 7 mois et 17 jours d’emprisonnement ferme par la Cour criminelle spécialisée.

Mercredi dernier, à l’issue de son procès, c’est donc à juste titre que ses proches et elle ont laissé couler des larmes de joie. Se prenant mutuellement dans les bras, une façon de saluer la clémence de la juridiction qui la jugeait.

C’est au terme de son audition du 2 novembre 2020, par le parquet de la République, qu’elle avait été écrouée à la prison centrale de la capitale, après avoir été inculpée pour " traite d’êtres humains ". Une infraction prévue et punie par le Code pénal gabonais. Elle avait participé, à l’époque, à un réseau de trafic d’êtres humains.

En fait, de nationalité togolaise, elle faisait venir clandestinement des jeunes filles dont l’âge varie entre 14 et 16 ans, les recueillait d'abord avant de les mettre à la disposition des personnes en quête de dames de ménage. Y compris des Gabonais.

Comme bien d’autres acteurs de cette pratique illicite, Aloaname Akparssiba récupérait les fonds dépensés sur les salaires de " ses produits de placement ". Si elle en a bénéficié pendant de nombreuses années, ce ne sera qu’en octobre 2020 que les autorités judiciaires seront mises au parfum de cette activité.

Interpellée, elle sera ensuite placée sous mandat de dépôt. Tout au long de l’instruction à la barre, elle a fourni à la Cour un certain nombre de détails sur cette pratique vraisemblablement autorisée dans son pays.

Tout en implorant le pardon de cette juridiction. La sanction pénale prononcée à son encontre est, assurément, la preuve que le ciel a entendu ses supplications.

 

G.R.M

Libreville/Gabon

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