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Faits divers & Justice

Trafic d'ivoire à grande échelle : début des audiences au Tribunal spécial

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Gaël Ibrahim Ngangni, Guy- Bertrand Evouna, Assouman Tonga, ainsi que sept autres personnes sont les premiers à être jugés par le Tribunal spécial de Libreville sur les faits de trafic d'ivoire à grande échelle.

En effet, ces trois personnes appartenaient à un vaste réseau qui opérait entre le Gabon, le Cameroun et le Nigeria. Ledit réseau international avait été démantelé, il y a 10 mois, par les antennes provinciales de la Police judiciaire (PJ), les directions provinciales des Eaux et Forêts, avec l’appui de l'ONG Conservation Justice de Lambaréné (Moyen-Ogooué) et Makokou (Ogooué-Ivindo).

L'affaire a connu un rebondissement au niveau international avec l'arrestation, en février 2024, au Nigeria d'un certain Ibrahim Mohamadou, de nationalité nigérienne, considéré comme le chef de ce réseau de criminels fauniques. Il avait été interpellé par les autorités judiciaires camerounaises en 2020 avec plus de 600 kilogrammes d'ivoire provenant en majorité du Gabon et mis aux arrêts.

Sa condamnation au Cameroun à 4 mois de prison ferme ne l'a manifestement pas empêché de récidiver. D'autant plus qu'il a été dénoncé, en août 2023, par les trafiquants neutralisés au Gabon, avant d'être arrêté de nouveau dernièrement au Nigeria.

Selon les conclusions des investigations, Gaël Ibrahim Ngangni, Guy-Bertrand Evouna et Assouman Tonga étaient actifs dans plusieurs provinces du Gabon. Les mis en cause participaient à la collecte d'ivoire, avant d'envoyer le produit vers le Cameroun.

Un réseau bien huilé qui impliquait des individus à différents niveaux de l’organisation. Les présumés trafiquants, qui sont jugés ce matin, encourent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. Conformément aux dispositions prévues en la matière dans le Code pénal gabonais.

 

Abel EYEGHE EKORE

Libreville/Gabon

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