Aller au contenu principal
Faits divers & Justice

Session criminelle spéciale : BLA présenté comme "principal donneur d'ordres"

Image832

Il y avait du monde hier au Palais de justice de Libreville, au 5e jour de la Session criminelle spéciale.

À la barre, se sont présentés Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet d'Ali Bongo Ondimba, Noël Mboumba, ancien directeur général de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), Billy Bendo Edo, ex-directeur financier de Sogara, Jérémie Ayong Nkodjie Obame, ex-directeur général adjoint de Gabon Oil Marketing, Christian Patrichi Tanasa Mbadinga, ex-directeur général de Gabon Oil Company et Serge François Bruno Gassita, ex-directeur des opérateurs de Sogara.

Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, complicité de détournement de fonds publics, instigation au détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux, concussion et association de malfaiteurs.

Contre eux, l'Agence judiciaire de l'État (AJE), qui s'est aussi constituée partie civile sur le dossier Sogara. Une constitution dont la nullité a été soulevée par la défense. L'audience débutant ainsi sur des considérations juridiques.

Les contestataires évoquent le statut de la Sogara qui, soutiennent-ils, est " une société anonyme, une société privée régie par le code Ohada, même si l'État en est l'actionnaire majoritaire avec 68,4 % ".

Et que, de ce fait, l'on ne saurait parler de détournement d'argent public et accepter la constitution de partie civile de l'AJE. Non sans évoquer la nullité de la procédure y relative.

Un argumentaire battu en brèche par les avocats de l'Agence et le représentant du Ministère public, l'avocat général Brice Arnaud Pambou Lingombe. 

---

Vous avez lu 50% de cet article. Retrouvez-le dans notre journal en version numérique en cliquant sur le lien: www.e-kiosque-sodipresse.com

---

G.R.M

Libreville/Gabon

random pub

Logo