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Provinces

Aganor : Les briquetiers outillés aux normes de fabrication de parpaings

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L’hôtel de ville de Franceville a prêté son cadre jeudi 23 mai 2024, à l’atelier de renforcement des capacités des producteurs des parpaings de Franceville et Moanda, sur la fabrication des parpaings conformes aux exigences de la Norme gabonaise NGA 18500-3 : 200.

Un atelier organisé par la direction régionale de l’agence de Normalisation (Aganor), dirigée dans le sud est par Joslein Landry Ebeha Emane. Ledit atelier a été animé par Judicael Ongouna, consultant certifié iso 45001 : 2018 et directeur de la promotion de la qualité, qui a effectué le déplacement de Libreville pour la formation. Les travaux ouverts par le secrétaire général de la préfecture, Christian Leyama en lieu et place du préfet de la Passa, empêché, ont permis aux briquetiers d’être outillés sur les caractéristiques des parpaings, le processus de fabrication artisanale et le dispositif de contrôle des produits finis.

Objectif, accompagner les briquetiers à réaliser les parpaings de meilleures qualité conformes aux exigences normatives et réglementaires. La norme gabonaise adoptée par l’Aganor donne des exigences techniques par rapport aux caractéristiques des parpaings. De fait, tous les producteurs de parpaings sont censés la mettre en pratique.

« Nous avons trois types de parpaings pris en compte par cette norme, il s’agit des parpaings de 10, 15 et 20. Dans la production, il est important de vérifier la conformité de la matière première, à savoir le ciment, le sable et l’eau ; Respecter le dosage qui est un sac de ciment pour trois brouettes de sable arasés et trois sceaux d’eau maçon. Ceci pour obtenir des parpaings de meilleure qualité. Sur le site de production, c’est le test de chute de parpaings à la hauteur de 1,5 mètre qui permet le test de qualité. Sur un échantillon de cinq, si un seul se brise c’est un lot acceptable, mais si deux se brisent c’est un lot non acceptable pour la construction des édifices », a signifié le formateur.

Les briquetiers se sont dits prêts à améliorer la qualité de leurs parpaings « c’est une première pour nous d’avoir eu une telle formation, l’Aganor nous a édifié sur plusieurs choses qu’on ne connaissait pas. Nous mettions systématiquement les parpaings au soleil après fabrication ; nous mettions aussi plus de brouettes de sable. Nous sortons de là enrichis », a signifié Yaya Adoum.

Nadège ONTOUNOU

Franceville/Gabon

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